Témoignages d'amitié

Publié le par Céline

" Depuis samedi soir une nouvelle étoile brille dans le ciel, plus rayonnante que les autres, celle de Miguel. Dans quelques jours quand il fera beau vous pourrez toutes les deux la contempler. Cette étoile vous protègera et vous guidera toute votre vie et vous fera avancer pas à pas vers un autre bonheur. " (C.V.)

" Vous vous êtes aimés si fort ! Et vous avez fait un trésor de cet amour : votre petite Maëlle. Et cet amour continuera à retomber sur ta vie en un million de petites gouttes chargées d'éclates de rire, de sourires, de câlins, de mots tendres, d'instants précieux ... " (F.C.)

" En cette triste journée, nous voudrions t'apporter un peu de réconfort. Et ce réconfort nous les trouvons dans le souvenir de Miguel. Miguel toujours discret, toujours aimable, toujours d'humeur égale, toujours prêt à aider les autres. Miguel pudique, mais qui savait aussi faire éclater sa joie, comme le jour de la naissance de votre petite fille. Miguel qui parlait peu mais parlait juste. " (Y-M & V. D.)

" Il est insupportable de rester assise sur la chaise, j'aurais rêvé ne jamais t'écrire cette lettre. L'annonce du décès de Miguel (...) m'a laissée profondément triste et très en colère face à tant d'injustice. (...) C'était un homme de valeur, il va nous manquer. " (Lolo R.)

" Il est injuste que cet homme que tu as choisi pour faire ta vie te soit retiré, vous soit retiré de la sorte. Il avait l'âge de vivre et de vous aimervotre fille et toi. Je crois qu'il y a un après. Non pas une réincarnation quelconque mais un autre bonheur à vivre, au-delà, différend par sa forme. Il te fuat maintenant continuer à vivre pour toi, pour votre fille avec tout ce qu'il vous a laissé, en pensant à lui. Se servir du passé pour construire l'avenir. De là où Miguel se trouve, je crois qu'il vous voit et veille sur vous. Je prie aujourd'hui pour cela, comme j'ai prié mardi pour que son amour vous entoure toujours et vous donne du courage. " (E. F.)

" Tout est allé si vite... J'espère que Miguel est parti en paix. J'aurais aimé être avec toi dans ce moment difficile. Je crois que personne ne peut imaginer vraiment ce que çà peut être si on ne l'a pas vécu. On m'a dit que tu étais très entourée ce matin (...). Il paraît que tu as été "digne et exemplaire" ce sont les mots. Sous ton air doux et faussement fragile, je sais ton courage et ta grande volonté. Le plus dur pour toi reste à faire, faire le deuil (...). Ne va pas croire, non plus, à cette soit disant vilaine fatalité qui te poursuivrait, ne donne pas prise à tous ces oiseau de malheur. Tu es jeune, tu as ta fille, un travail, une maison et la vie continue, tout le monde a du te dire ces phrases banales, elles sont hélàs et heureusement vraies. Un jour reviendra le sourire. " (C. S.)

" Je partage la douleur et la tristesse que tu ressens en ces moments pénibles car je sais à quel point il est difficile de combler le vide laissé par un être cher. On a beau se préparer à ce départ, on ressent toujours la même impuissance face à l'inéluctable, la maladie, l'irréversible. (...) Saches que la vie est toujours plus forte que la mort et penses à ta petite Maëlle qui t'apportera tant de joie et de réconfort. " (T. P.)

" Tu m'avais fait part du côté irréversible de la maladie de ton mari, on avait parlé de ton présent, de ton avenir, mais quand la réalité frappe à la porte, on est toujours pris au dépourvu. Bon, c'est toujours facile à dire, surtout de l'extérieur, mais sache que devant toi, le ciel et bleu, Maëlle est à l'aube de sa vie, donc avance, garde les bons souvenirs et construit l'avenir ! " (A. R.)

" Une selaine vient de s'écouler et nos pensées restent vers toi, vers vous. Nos larmes commencent à s'épuiser mais nous sommes chargés de tant d'émotions. C'est encore le grand tumulte à l'intérieur. Il paraît que le temps nous apaisera. Nous attendons. Pas un jour ne se passe sans que nous pensions à Miguel, à Maëlle et à toi. Nous vous souhaitons tant de belles choses dans l'avenir. Si pour le moment la douleur est trop présente, plus tard vous vous donnerez du bonheur à toutes les deux. Vous êtes plus fortes ensemble, vous le serez davantage avec nous à vos côtés. Nous ne sommes pas loin et nous vous le rappelerons." (D. & S. D.)

Publié dans celine.maelle

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F
<br /> Céline,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Que dire...j'ai lu votre premier témoignage il y a de ça 5 ans il me semble, je ne me souviens plus très bien...<br /> <br /> <br /> A cette époque vos mots m'ont glacé, je suis restée figée, il me semblait que le monde s'écroulait tout autour de moi. Péma avait<br /> seulement 3 ans et Swani 1 an. Nos deux trésors à David et à moi. David, 32 ans, luttait depuis l'âge de 24 ans contre cette "merde" d'oligo. Papa tendre, aimant et tellement courageux.<br /> Jamais une plainte durant toutes ces années de lutte, toujours à l'affut de la moindre étincelle de vie. J'espérais au fond de moi que l'issue serait différente de celle de Miguel...On se<br /> croit toujours plus fort que les autres dans des situations si fragiles et douloureuses, on se rassure en se disant que son propre cas est différent...il faut bien<br /> tenir…<br /> <br /> <br /> Nous nous sommes rencontrés à 24 ans, seulement 2 mois avant la découverte de la maladie, et quittés à 37 par la force des choses, il y<br /> a 13 mois... Que dire de ces 13 années... 5 opérations, 4 chimios, rayons et compagnie, épilepsie, fatigue, perte de paroles, paralysie...mais aussi beaucoup d’amour, de complicité extrême, de<br /> projets, de voyage. Et puis l'année dernière, 6 mois de descente au enfer, à petit feu. "Le pendant" fut terrible et "l''après" indescriptible. Je suis usée, fatiguée de continuer sans lui.<br /> Chaque nuit je vis avec lui, nous courons ensemble, nous mangeons ensemble, nous parlons, nous nous disputons même...Je crois entendre tous les matins les bruits des préparatifs du<br /> petit déj pour les filles, sa voix et puis non, le vide. Je me lève péniblement et affiche un sourire radieux en réveillant mes deux trésors enfouies sous la couette. Elles sont belles comme<br /> lui. Parfois, je n'ai pas la force d'aller travailler alors je me recouche. Il faut couper ce cercle vicieux qui m'entraine au fond. Je n'accepte pas cette vie à 3 alors je comble, beaucoup<br /> d'amis à la maison, beaucoup d’activités, beaucoup de remplissage. Il y a toujours des personnes bien vaillantes pour nous rappeler que ce n'est pas une solution. Je pleure beaucoup mais ça ce<br /> n'est rien. Le pire c'est ce dégout qui m'envahie quand je pense à nos filles, orphelines de père, quand je pense à tout ce qu'elles auraient pu découvrir avec lui, si doux, si cultivé, si avide<br /> du partage. Péma lui ressemble tellement, timide, attentionnée, longiligne, regard toujours un peu triste. Swani, elle, bien partout, avec n'importe qui, petite fille pleine d’énergie et de<br /> colère bien enfouie qui n'a jamais connu son père en période de rémission. Péma aimerait que je retrouve quelqu'un, que je ne vive plus seule, mais comment lui expliquer que c'est dur d'imaginer<br /> aimer de nouveau quelqu'un. David est tellement en moi, il vit en moi. Parfois je sens un vertige en pensant à mon avenir, à quoi bon continuer, les jours passent comme si j'attendais quelque<br /> chose, comme si David était parti longtemps, pour un très long voyage mais qu’un jour...<br /> <br /> <br /> Je pourrais écrire encore et encore. Les 5 mois de soins palliatifs de l'année dernière resteront gravés à jamais dans ma mémoire, dans mes<br /> tripes. La fin, cette fin...si maigre il était, ne pouvant plus parler ni remuer un membre pendant tellement de jours et de mois, infection du sang, des bronches, tout...Même les internes et<br /> infirmières ne voulaient plus supporter autant de dégradations. Pourtant, il s’accrochait, il voulait aller jusqu'au bout, entrevoir ne serait ce qu’une minute par jour les deux petits visages si<br /> purs si vivants de ses puces. Je ne peux exprimer d'avantage combien on s'est aimé, soutenu pendant toutes ces années. Nous savions et nous avons malgré tout construit une famille. Aujourd'hui,<br /> il m'arrive de ne pas assumer toute seule ce choix, ce choix de faire souffrir deux petites filles. Nous avions décidé d’avoir Péma pendant la 1ère chimio de David. Certains nous ont traité<br /> d'inconscients mais nous avons toujours cru en la science et pensé qu'il y aurait toujours de nouveaux traitements efficaces, même encore l'année dernière alors qu'il n'y avait plus<br /> d'espoir.<br /> <br /> <br /> Dans un mois, nous serons toutes les trois loin, avec nos sacs à dos, nous allons tenter de profiter du temps présent, des gens, de la<br /> nature, nous ressourcer et nous reposer surtout…et d’espérer à nouveau que de belles choses peuvent encore arriver. Il y a bien de fleurs qui poussent que sur le fumier alors…<br /> <br /> <br /> J’aimerais sincèrement que l’on arrive à échanger, à partager notre souffrance commune. Vous m’avez ouverte les yeux à un moment, ça m’a fait<br /> mal sur l’instant mais j’ai su me préparer en conséquence, même si l’on ne se prépare jamais vraiment…<br /> <br /> <br /> Maelle est une magnifique petite fille sur les photos, elle doit être une belle personne je suppose. J’espère profondément que vous avez<br /> trouvé votre équilibre depuis tant d’années sans Miguel, que vous trouverez encore de belles choses devant…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Agnès des Adrets (Grenoble)<br /> <br /> <br /> <br /> adfilliard@orange.fr<br />
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S
<br /> <br /> J'ai perdue moi aussi ma meilleure amie il ya un peu plus d'un mois elle avait 15 ans elle aurait eu 16 ans le 30 octobre mais ce cancer insoignable l'a emporté, les souvenirs sont présents dans<br /> ma petite tete et c'est très dur car il ya un manque enorme ! Donc je comprends parfaitement ce que tu ressens c'est horrible, on a pas le droit de partir aussi jeune c'est injuste la vie n'est<br /> pas si bien faite que sa !<br /> <br /> <br /> Courage à tous ceux ayant perdue un être chère, la vie continue même si c'est dur !<br /> <br /> <br /> Se dire que maintenant cette personne devient notre force!Etre forte pour elle !<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour céline, dans mon dernier message, je vous précisais que nous étions en projet d'agrandissement de notre maison et à la recherche d'assurance pour le crédit. Les<br /> 8 contactés ont tous refusé  mon conjoint atteint d'un oligodendrogliome anaplasique pourtant opéré niveau 2 avec une reprise d'activité sans séquelle. Même l'association<br /> "vivre avec" spécialisée dans les cancers nous a notifié de les recontacter dans trois ans. CONVENTION AERAS pas terrible!!!<br /> <br /> <br />  Toutefois, nous avons signé malgré tout sans assurance car le plus important à nos yeux c'est de continuer comme si cette arraignée allait peut être nous laisser un peu de<br /> répis. <br /> <br /> <br /> Mais un dernier résultat IRM notifie une augmentation de la CNI et donc une évolution de l'agressivité tumorale malgrés une exérèse en chirurgie éveillée en septembre 2009.<br /> <br /> <br /> Je suis très angoissé, car j'ai l'intime conviction que le livre que nous avons ouvert le 24 décembre 2008 date de l'annonce du diagnostic à la PITIE, continue inexorablement son<br /> avancé chapitre par chapitre  pour nous amener tout en douceur vers une 2ème phase la chimio ...<br /> <br /> <br /> J'ai peur et honte de ce sentiment car c'est pas moi qui suis le malade.<br /> <br /> <br /> Je profite au maximun de nos soirées au bord de notre piscine, des moments ou l'on éprouve le besoin de se rassurer au coin de l'oreil que tout va bien;<br /> <br /> <br /> Mais j'ai peur très peur, et mon travail s'en ressent, je n'ai plus la motivation, mes réflexions se bloquent tous les jours à l'idée que tout va peut être s'arrêter bientôt.!!<br /> <br /> <br /> je vous recontacte en septembre date du 3e irm à la pitié!! qui va déterminer certainement le déroulement du second chapitre!<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Bonjour, je m'appelle Vianney et j'ai trouver que votre cas semblait similaire au mien. J'ai 32 ans et mon oligodendrogliome a été découvert suite à des malaises il y a 2 ans. Le 28 avril 2010 je<br /> serais opéré pour me retirer 90% de ma tumeur, en gros une balle de golf. D'un coté je me dis que ca va me soulager, mais j'ai un peu peur quand meme.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> je m appele nathalie et mon petit garcon s est fait opere d un olig..debut 2009,il venait d avoir 1an!!ici nous venons de faire un irm et un pets scan,ils etaient bon,mais quand je lis tout les<br /> temoinages,j ai tres peur que cette salete revienne!!votre temoignage m a boulverse et ce serai trop LONG  d expliquer mais ns avons eu la meme chose dans les hospitaux!!une fois de l espoir<br /> ou aneanti!!ou une x tumoral et apres c est rien c est displasie!!on vous laisse dans l angoisse!!ils passent dans les couloir et vous ,dans votre chambre entrain  d attendre!!!...ECT...UNE<br /> FOLLIE et vous vous dites qu est ce qui vont vous annoncer!!et quand vous posez des questions! ah on ne sait !!il faut attendre!!courage a tout ceux qui sont dans le cas!!!bien a vous!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Nathalie,<br /> Je vois que malgré ce qui est dit sur soit-disant une meilleure prise en charge des familles, il reste encore des comportements intolérables !! L'attente dans l'angoisse, les mensonges,<br /> l'évitement, tous ces comportements lâches de certains médecins sont insupportables, inhumains ! Il faut se battre contre une maladie terrible et en plus aussi contre le corps médical pour<br /> réussir à leur extirper la vérité, des informations pour mieux ... Ca me révolte toujours autant, dans quel siècle vivons-nous ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br />